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"Tout ce qui change vite s’explique par le feu."

Gaston Bachelard

 

Originaire d'un milieu rural, je me sens organiquement lié à mon environnement naturel et aux éléments qui le constituent: l'eau, l'air, la terre, le feu.

 

Quand je suis arrivé au Mas d'Azil pour ma résidence en mars 2011 j'ai été saisi par deux de ces éléments. L'eau d'abord, très palpable en Ariège à la fin de l'hiver (lacs, rivières, cascades...). Le feu ensuite par la découverte des « brûlis à feu courant » ou « écobuages » (technique agricole de débroussaillement par le feu). En même temps éclatait la catastrophe de Fukushima au Japon et la fusion des réacteurs de la centrale nucléaire. Malgré les tonnes d'eau déversées sur les réacteurs le feu continuait... L'eau et le feu s'imposaient donc à moi, par leur présence physique sur mon territoire de résidence, mais aussi, dans l'actualité, à travers ce duel dans la centrale de Fukushima.

 

 

Eau feu 1 et 2,

images photographiques marouflées sur planches de bois, planches brûlées, écrans vidéos, séquences vidéos simultanées de cascades et de brûlis dirigés, 2013.


Sans titre,

images photographiques marouflées sur planches de bois, films adhésifs,

150x180x30cm, 2012


Fragments d'une forêt,

images photographiques marouflées sur planche de bois, planches brûlées, matériel de perfusion, écritures, 150x180x9cm, 2013

 

Immersions,

installation vidéo volumétrique, 3 vidéoprojecteurs, séquences vidéos simultanées de cascades et de brûlis dirigés, son spatialisé, 300x300x700cm, Mas Saint Jacques, Bompas, 2012.

 

Chutes,

installation vidéo volumétrique, 2 vidéoprojecteurs, séquences vidéos simultanées de cascades et de brûlis dirigés, son spatialisé,

1200x300x200cm, cage d'escalier du CMM, Le Mas d'Azil, 2011.


Н2Ommage,

installation vidéo, projection vidéo sur paroi de pierres brutes, son, 250x200x20cm, CMM Le Mas d'Azil, 2011.